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Quelques retours clients concernant leur expérience de mon massage

  • Photo du rédacteur: Daniel Warnier
    Daniel Warnier
  • 7 mai 2023
  • 28 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 sept.

0/ Dans cette lettre émotive, Isa partage son cheminement, ses hésitations, et la magie du moment présent qui lui a permis de se reconnecter à son être profond. Ses mots inspirants nous font plonger dans son expérience unique qui témoigne de la puissance du toucher et de la présence :


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"Tout un cheminement m'a amené à être là, tranquille, en confiance pour ce « massage Éternité » qui porte bien son nom.

J'avais déjà évacué toutes mes appréhensions antérieures lors du stage « horizons intérieurs », appréciant ta douceur d'être, ta tranquille aisance à te mouvoir et proposer, ta qualité de présence pleine, ta voix. Et le fait que tu co-animes avec une personne qui m'a conseillé cette expérience de massage avec toi.

Mes dernières résistances ont lâché là.

Des peurs s'étaient aussi dissoutes au fur et à mesure que je lisais des témoignages sur le « massage Éternité », et que je découvrais ton évolution et comment se déroulait une séance.

Alors ce matin-là, comme une évidence, je choisis une proposition qui fait sens : je me sais aussi avec des parties morcelées se frôlant, se cognant, s'évitant et je ressens la nécessité d'une globalité de tout mon être-corps : il n'y a pas en moi de parts séparées de mon humanité. Je cherche cette passerelle.

Je suis déjà dans l'acceptation de ce qui peut advenir en intégralité.

L'élixir me plonge dans un monde pétillant et extensible, même si prudemment je m'y suis approchée, très sensible aux odeurs. C'était aussi une de mes inquiétudes : et si la tienne me faisait fuir. Et renoncer.

Celle de l'élixir est divine. L'écoute des mots associés à la carte tirée m'atteint au plus profond.


Le soin-massage commence et je me sens entièrement, immédiatement plongée dans l'instant présent qui se déroule à l'infini.

Je m'abandonne à ce qui est proposé et je me laisse être. Je me laisse touchée, soulevée, étreinte, tournée, relevée, portée, posée avec une extrême délicatesse fluide ou énergique, entièrement en confiance.

J'oublie les corps et pourtant je les sens là, vivants, mouvants.

Je n'attends rien, je n'entends rien, que des souffles, ma respiration s'accordant à celle que tu proposes, je me laisse aller à l'inconnu avec facilité, et à mes sensations.

J'accueille, je cherche, je touche, je frôle, je sens, je lâche, j'étreins aussi. L'étreinte me comble, peau à peau, contenance et senteur, être serrée pour mieux m'envoler. Je suis attentive, je suis dans l'écoute d'un ballet de mains intuitivement posées sur toutes les parties de mon corps, les épousant, les prolongeant.

Parfois… le souffle comme une caresse légère, comme une première naissance.

Les effleurements, comme une approche délicate du début, ont fait place à un toucher plein, unifiant, me révélant à moi-même, pleine femme vivante multiple.

Chaque cellule de ma peau, pétrie, massée dans une telle cohérence, comme une danse libre et divine, me plonge dans des eaux de délice et de plénitude. Je le sens dans chaque moment.

Je perds mon identité, je me sens glisser dans l'essence la plus intime du JE SUIS, je me fonds dans l'éternel et j'ai quelques moments d'extase, des instants de volupté. Mon corps se libère, sensible, à vif et avide, paisible et léger, lourd et fatigué, amené au bord des eaux tranquilles.

Je ne sais plus rien. Et je suis tout. Je ne suis plus rien, et je suis en tout.

Je suis aussi ces émotions-déchirures intenses. Par deux fois, je suis secouée de sanglots et de détresse et je suis heureusement enveloppée dans des bras, des mains et un visage contre le mien que je recherche par une effluve rassurante et bonne, mais ils sont là. Ou peut-être parce qu'ils étaient là, à cet instant-là, énergie émanant de moi, ces sanglots du fond du fin fond de moi sont venus. Entièrement plongée dans l'instant, je leur accorde toute mon attention parce que je me sens en sécurité et j'ai la place à ne pas fuir, à ne pas résister. Si c'est venu, c'est que j'ai été accueillie.

Et le voyage des sens en profonde intimité avec moi-même se poursuit toujours entre ces deux émotions sanglantes, je voulais dire de sanglots !


La fin du massage n'est pas une fin, je me dépose, j'aime à l'infini ce que je crois sentir comme des alignements de chakras et je suis émue de voir avec quelle douceur un tissu m'enveloppe et tu restes à mes côtés.

Je suis apaisée et lorsque j'ouvre les yeux et croise ton regard, un vrai regard, une vraie présence à moi qui me met au bord des larmes que je contiens, parce que je me sens si bien. Je ne veux pas pleurer, je n'ai pas le temps, un sourire intérieur m'habite, une onde de gratitude envers toi prend la place.


Le massage que tu proposes, Daniel, c'est pour moi dans cette expérience, comme toucher l'intérieur de ma personne massée sans la casser.

J'ai vécu une expérience habitée, esthétique et divine des plus fortes de ma vie, un effondrement et non une noyade, un toucher à nul autre pareil. Parce que conduit par l'Amour, « la sacralité du corps », ai-je lu dans ta présentation. J'ai compris, puisque je l'ai vécu ainsi, et j'ai un profond respect pour cette démarche unique.

Gratitude aux rencontres qui m'ont fait dire oui. Même s'il m'a fallu un cheminement.

J'ai aimé ce temps d'après, la proposition de pouvoir ou non exprimer mon ressenti. D'écrire pour soi. De partager ou non. Les mots n'auraient pu être là dans l'immédiat.

Puis, chez moi, pendant deux jours, j'ai été secouée de sanglots qui me réveillaient lorsque je m'assoupissais, recroquevillée sur moi-même. C'est ça qui venait et je ne comprenais pas, pas du tout, puisque pour moi ces deux émotions n'ont pas été l'essentiel de mon vécu.

J'étais « brassée ». Échouant à chercher, danser, soufie, trop néophyte, je me suis accrochée à la contemplation d'une sauge arbustive, de l'abeille charpentière la butinant, de l'enthurium, de l'eucalyptus qui change de couleur en ce moment, d'odeurs de mon petit jardin semi-sauvage : et les sons appris en vibrations-chakras me sont venus naturellement, me reliant à moi-même, apaisant ces vagues d'eau agitées émanant de mes yeux embués.

J'ai repensé à des exercices de Tandava que tu as proposés lors du stage. C'était doux et soignant de les refaire.

Quelle émanation de calme à les reproduire et retrouver les mots… oui, je suis Enfant de la lumière.

Je t'ai partagé ce « brassage », une phrase m'a beaucoup aidée : « la douceur amène dans des profondeurs et permet aux choses cristallisées de s'évacuer ». Laisser l'intégration se faire, dis-tu.

Et elle se fait, et je sais que ce premier massage était une première étape et qu'il y en aura d'autres.

Merci, Daniel, de me permettre ce chemin. De m'ouvrir à ce chemin.

Isa"


1/ Il est des témoignages qui touchent au coeur du mystère... Celui de Katia révèle ce que peut offrir un massage reçu en profondeur. Une offrande, un abandon, une rencontre avec la Grâce :

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MASSAGE du 14 juin 2025 par Daniel WARNIER

" Face à face, l’appréhension est là, le cœur cogne, le respiration est courte...je laisse mon corps aux mains d’un autre mais je suis toujours là, bien présente, vigilante…et puis, j’entre dans la danse, j’accepte de ne pas savoir, de ne plus contrôler, d’avancer dans le noir…

Relâcher, ne plus rien faire, ne plus rien vouloir, ne plus rien attendre, laisser faire, consentir à l’inconnu, se laisser être, tout simplement. Toutes les armes sont déposées, je me livre, entièrement nue, vulnérable.

Le souffle vient, la respiration s’allonge, s’étire comme un chat. Le cœur se calme, le corps se détend, fond comme une crème glacée au soleil, tout peut commencer maintenant...

Détente nerveuse, physique, psychique, le mental s’efface, laisse place au corps, aux sensations, J’entre dans la quiétude de mon être, abandonnée aux mains expertes qui intuitivement glissent, lissent, contournent, naviguent entre mes formes.

Je me sens collines et vallées, mon corps se fond, se confond, se livre et se délivre…

Le souffle accompagne, lent, sonore, je suis vivante mais suspendue à la vie par ce fil ténu. Ces vagues de respirations me maintiennent présente, tout le reste est parti.

Je suis libre de moi, je suis chaire, humaine, femme, vivante. Je m’abandonne à ce flux et reflux du geste, aux tours et contours, tout devient fluide, liquide, aquatique, je me fonds et me confonds dans des espaces inconnus.

Mon corps complètement livré, s’abandonne, choyé, honoré, enveloppé, rassemblé, unifié. Le toucher devient céleste, je me surprends à esquisser un sourire, comme une félicité, une évidence qui ouvre un espace d’accueil inconditionnel, entier, plein, car tout m’est donné.

Alors la joie d’Être apparaît, simple, timide et inonde mes cellules de son onde légère.

Et puis, le geste ralentit, précis, déterminé. Mon corps se cambre comme pour aller chercher la main qui déjà, annonce la fin.

Le virtuose égrène ses dernières notes, des frissons me parcourent. et je reste suspendue à ses doigts. Et puis plus rien…. Le silence du toucher…..

Des secondes s’écoulent, lentes, graves, et des larmes finissent par couler alors que mon cœur déborde de gratitude...

C’est alors que le Grâce se présente, m’autorisant à être telle que je suis, une déesse tout juste honorée dans son incarnation. Elle m'invite à accepter pleinement ce parcours terrestre pour y réaliser mon dessein parfait.

Confiance, tout est Là, de tout Temps, de toute Éternité. Je suis infiniment aimé. Je peux tout lâcher maintenant. Des sanglots me prennent par surprise, je laisse faire ce qui Est.

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Arouna Lipschitz a écrit : « Aucune caresse humaine ne peut remplacer la caresse divine ». Et bien je m’inscris en faux au regard de mon vécu à travers ce massage "éternité" : c’est le divin que j’ai rencontré.

Je n'ai pas reçu qu'un massage, mais un soin subtil qui m'a réconcilié avec la Vie.

Merci Daniel pour ton exceptionnel toucher.

Gratitude infinie pour ce qui m’a été donné de vivre.

Katia BOUZON "




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1/ MON EXPERIENCE DU MASSAGE ETERNITE OU L'OUVERTURE DE LA PORTE DU COEUR

Il est mon CORPS.

Il est cet organisme permettant au mouvement de se réaliser. L'accomplissement de qui « je suis » dans mon appréhension à la vie ici.

Il est celui que j'ai choisi de mettre à l'honneur aujourd'hui en conviant Daniel Warnier (Délicatessence) pour recevoir de lui son massage Eternité.

Avec mon corps la confiance est fragile. Au cours de mon histoire, il a pu me «lâcher» me révélant à ma criante vulnérabilité. Il fut tour à tour perçu comme objet de souffrance, réceptacle de violences ou encore entrave à la libre réalisation de mon être profond.

Je sais qu'il me parle et me transmet les messages que ma raison à souvent préférée ignorer.

Il est Ma densité intime, partenaire de tous les instants et reflet le plus proche de mes émotions.


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J'avais besoin de me réconcilier et de l’honorer enfin !

De dissoudre un peu plus les armures corps, cœur, sexe que je porte en lien avec ma propre histoire mais celle également de mes ancêtres et de toutes mes sœurs.

Pour ça, j'avais besoin d'un médiateur qui m'accompagnerait à renouer le dialogue.

Mon choix c'est orientée naturellement vers Daniel.

Nous nous sommes rencontrés au cours d'une retraite du nom d'Emulsion qu'il facilitait avec Alexandre Alcacer.

Au delà de son approche et de sa recherche sur la voie tantrique, Daniel incarne divinement l'archétype de l'amoureux intégré, celui du magicien également. Il est cet homme inspirant, en chemin au carrefour de l'union des polarités. Sa présence alignée et rassurante permet donc à la femme que je suis de se sentir accueillie dans un sentiment profond de sécurité et en confiance.

Une fois le cadre et les intentions posées j'ai pu m'autoriser à recevoir. Recevoir de cet homme l'amour qui m'a longtemps était si difficile de m'octroyer, difficile de penser même que je pouvais le mériter.

Et, du plus profond de mon cœur j'ai pu entendre un « je t'aime ». Un « je t'aime » qui dit « pardon », « je te remercie ».

C'était une petite voix intérieure, celle de cette petite fille qui s'est si souvent enfuie de ce corps pour ne pas ressentir, celle de cette femme aussi qui a manqué de respect à ce corps par nécessité ou pour simplement répondre au besoin d'être aimée.

Alors j'ai pleuré la douleur réprimé et j'ai senti l'armure un peu plus se briser vers la voie de la confiance restaurée.

Petit à petit je me sentais tant aimé à l'extérieur par l'attention et l'intuition de Daniel à travers ses gestes qu'à l'intérieur par ma propre énergie masculine qui pénétrait enfin mon cœur. Dans cet espace à présent solide et ancré, le combat pouvait enfin cesser...

Les armes déposées... J'ai pu m'ouvrir à la danse des sens et recevoir le cadeau. Douceur, lenteur, grandeur des énergies circulant librement de mon cœur à ma yoni et réciproquement. Sentiment subtil d’expansion libérant l'élixir alchimique à l'ensemble de mon corps, mes corps...

Ce joyau venait clôturer cette expérience et ouvrir la voie vers la réconciliation et l'union.

" Je SUIS l'énergie de vie"

Virginie



2/ Dans son commentaire, Marion, cette femme qui porte la vie dans son ventre nous révèle merveilleusement la puissance de la sagesse du toucher en présence :

"La sensualité un état d'être naturel" Je me suis offert à vivre un massage Eternité avec un divin du nom de Daniel Warnier, de Délicatessence.


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Pour cette grossesse, j'entreprends le chemin d'une naissance orgasmique, (pour celles et ceux qui n'ont jamais vue associé ces 2 termes ensemble j'en reparlerai mais ce n'est pas le sujet principal de ce Post). Quel que soit l'arrivée et la façon dont se déroulera cet accouchement, j'ai décidé de profiter du voyage. . Hier en débutant ce massage je ne savais pas réellement à quoi m'attendre, je savais simplement que mon corps appelais à être touché, que pour moi le peau à peau est une source d'amour qui me nourrit profondément et que j'en manquais cruellement. M'étant mise en protection avec cette grossesse. . Je pressentais chez Daniel, un alignement qui ne relevait en rien du prédateur, mon mental était donc tranquillisé, nous pouvions commencer. . J'ai redécouvert dans cet espace ma sensualité naturelle, innée, celle qui a été à l'origine. Un monde de sensation ou l'identité de l'autre et la mienne se sont dissolu pour devenir une danse de texture, de ressentis. . Ou l'on ne sait plus très bien qui touche ou qui est touché, le corps entier s'impliquant dans cet ivresse enveloppante. Et pourtant parfaitement dans mon corps, le remplissant de toute part. Je redécouvre malgré ce corps qui a grossis, changé, que je l'habite pleinement. Le massage de Daniel m'invite a remplir chaque espace de ma présence, je sens une densité vivante et fluide à l'intérieur de moi, je me sens pleinement incarné, et en même temps complètement dissolue, avec une énergie dépassant la limite de mon corps. . Être pleinement dans son corps tout en étant en expansion... . Hum c'est donc ça que viens me confirmer cette expérience, je suis de chair et de sang ET d'énergie et d'éther, ni l'un ni l'autre mais bien l'un et l'autre. Je ne suis ni la profane femme sexuelle, ni la sainte mère. Elles ont été dissociée, séparée et c'est ce qui les rends déviantes. Dans cet instant tout pourrait être sans que cela ne soit. Le sauvage pourrait être tout en étant céleste. La violence pourrait être tout en étant extrême amour et douceur, la douleur être tout en étant Infinie délice. Voilà l'énergie de la source, l'unité, entre ce qui m'apparaît ici-bas comme polarisé, ou duel. . Ce massage pour moi a été une expérience d'unité avant tout, une expérience d'unité dans la conscience de la séparation..... Un retour à la source... . Et quel cadeau pour aborder cette naissance, c'est exactement l'expérience dont j'avais besoin pour ressentir vibrer dans mes cellules la possibilité d'une naissance orgasmique, la ou la douleur danse avec l'extase.


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Le massage se termine une main sur mon cœur l'autre sur mon ventre et dans cet état de présence, à l'instant où ma main se dépose guidée par celle de Daniel, je ressens pleinement la présence de cet enfant en moi, pour la première fois je le conscientise de l'intérieur. Les larmes coulent, je porte la vie. Je suis la vie. Et aucune part de moi n'a besoin de disparaître car je suis tout ça et rien de tout ça. . Merci à la vie de mettre sur mon chemin des êtres avec cette qualité d'alignement, des êtres qui osent dépasser la tyrannie de la normalité pour ouvrir des possibles et revenir à l'origine. . La sensorialité est au cœur de ce qui m'anime, me questionne, alors j'expérimente, j'explore." Marion Prêtre, la Peintresse

3/  Attention, ce texte est long. Mais si tu entres dedans, il te mènera loin… Là où une femme, après avoir voulu tourner le dos aux hommes, raconte comment un massage a rouvert le chemin du cœur : de la douleur à la guérison, de la méfiance à la confiance, du rejet à l’amour. Voici son récit brut et vibrant.

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" Le parfum de rose est encore sur ma peau

Pour me prouver que l'instant a bien eu lieu

Aujourd'hui, je me suis offert l'immense privilège

De faire corps à corps avec un homme

J'ai envie d'écrire cœur à cœur

Pour renouer avec le masculin

Mais surtout et avant tout

Me réconcilier avec celle que je suis

-- FEMME --

J'avoue, j'ai hésité longtemps

A tourner le dos définitivement

A la moitié du globe dotée d'un phallus

Les laisser se dépatouiller tous seuls bien comme des grands

Avec

Leur déni (de blessures, d'émotions, de vulnérabilité et globalement de tout ce qui nous rend un peu "humains" je crois)

Leur volonté de pouvoir (ai-je encore besoin de détailler cette parenthèse ?)

Leur amour sous condition (je t'aime lorsque tu es ma mère / mon infirmière / ma soubrette / ma chienne / mon ombre)

Leur absence d'autodérision (# ma bite, c'est du sérieux)

Leur inceste, leur viol, leur violence, leur politique, leur mafia, leur armes, leurs prisons, leurs guerres, leur sang, leur haine

Devenir lesbienne était plutôt alléchant

Parce que je ne me suis jamais marrée autant qu'avec mes copines

Avec qui je n'ai pas besoin de faire semblant

Avec qui je me sens libre d'être sincère, drôle, sauvage, en somme MOI sans craindre une montée de colère, un jugement ou un rapport de compétition

Parce qu'elles n'ont jamais peur de "ne pas être à la hauteur"

Parce qu'elles sont naturellement à la hauteur vu qu'il n'y a pas de hauteur entre nous

Parce que je les trouve incroyables et belles, TOUTES

En creux et en bosses

Avec leurs courbes et leurs plis

Leur grâce et leur force

Balayer d'un revers de main les hommes aurait été ma solution rêvée (comprendre facile)

Une terre de femmes, une communauté Queer

Un petit couvent libertine

Pliée, on n'en parle plus

Elles vécurent enfantes et firent beaucoup d'heureuses

Malheureusement pour moi

Le sort en a décidé autrement

La sentence est irrévocable

Les fées du clito se sont penchées sur mon berceau

Misère, misère : JE SUIS HETERO

Et j'ai beau essayé de toutes mes forces

Fantasmer sur une paire de ciseaux

C'est plus fort que moi

Je n'arrive pas à conditionner mes pulsions

Pour leur donner une inflexion politique

Ce qui m'a donc conduite il y a quelques mois

A être à bout de mon corps

Rendu cadavre

Par le viol

L'emprise

Les épisodes successifs de violences

Le travail à petit feu pour me faire douter de moi

Le conditionnement à être une gentille petite qui ne fait pas de vague (en hydrologie, on appelle ça un "bras mort")

En gros le lot de toute femme sur cette planète aujourd'hui

Et encore, je suis blanche, française dans un pays dit "libre" et "démocratique"

Donc je reste dans le haut du panier de la "chance au tirage" comme on dit au PMU (chez Papa MascU)

Grâce à mon mauvais sort donc,

A savoir : devoir conjuguer avec zob zob

Zobis les moches

J'en suis ainsi venue petit à petit

A devenir un véritable moine shaolin

De la désidentification

Je m'explique

Dès qu'un homme me touchait

Avec l'intention de déguster la formule classique PPO

Préliminaires-Pénétration-Orgasme

(Hommage à Claire Mo pour cette brillante trouvaille)

Dès qu'un homme me touchait donc

Dans l'intention première de satisfaire son propre plaisir

Ou d'avaliser sa toute puissance

Moi pendant ce temps là

Je tournais la manivelle

Et je m'envolais ailleurs

Au pays de Candy et de la dissociation

Où l'on s'amuse on pleure on rit

Il y a des méchants et des kikis

Là-bas,

Il m'arrivait de fantasmer sur des gestes tendres

Des histoires qui feraient les choux gras du magazine Nous Deux tellement elles étaient cucul la praline

Deux mains qui s'effleurent et rien d'autre

Deux souffles qui s'emmêlent dans le bleu azur

Bon, bien sûr, tout ça n'est arrivé que dans mes rêves

Parce qu'aussi je n'étais au fond pas prête à accueillir cette sensibilité

Cherchant dans la violence un goût de déjà-vu sécurisant

Au pays de Candissociation, l'ennui aidant,

Pendant qu'on finissait de s'exciter sur ma dépouille

J'en profitais aussi souvent pour compléter mes to-do-list du moment

Penser à racheter des yaourts vanille

Sortir la poubelle jaune

Devenir lesbienne

Devenir lesbienne

Devenir lesbienne

Bref, j'attendais que ça passe

Quand on me demandait si c'était bien

Si on me le demandait

Je répondais que je devais aller sortir la poubelle jaune

Voilà voilà

J'ai donc attendu

Attendu

(Mais il n'est jamais venu zaï zaï zaï zaï)

Non, en fait, je n'ai plus rien attendu

J'ai surtout laissé passer le temps

Pour me retrouver il y a donc quelques mois

Vide de tout désir pour les hommes

Comme une adolescente vierge

La peau ferme et l'hymen en moins

Avec la sensation comme quand j'étais enfant, avec mes sweats Waikiki fluos et mon seul centre d'intérêt : donner le biberon aux agneaux

Cette naïveté si fragile

Que "ça" n'existait pas

"ça" : L'hétérosexualité dominatrice et destructrice qui à ce jour encore fait norme

Au printemps dernier,

A bout de forces

"ça"

N'a donc de nouveau plus existé

Enfin surtout ce coup-ci

La naïveté s'est transformée en décision

Le lien aux hommes moulés à la louche du patriarcat

Je n'en ai plus voulu

Et clairement : je n'en veux plus

Je suis vierge ascendant vierge

Je passe ma vie avec les abeilles

Foutez moi la paix avec vos dards conquérants

Merci, au revoir

J'ai donc tourné le dos aux hommes

TOUS les hommes

Bon, cette zone de confort-là a duré un petit temps

De mars jusqu'à la fin août on va dire

Franchement c'était reposant

Pour Ovidie l'ancienne actrice porno ça a même duré 4 ans

Le pied total, les grandes vacances

Passer dans la rue sans se soucier des jeux de séduction

Sans prêter attention à rien sauf à ses propres sensations

Ne plus s'intéresser qu'à ce truc-là : SENTIR SON CORPS

Comme quand j'avais 12 ans et que j'ai découvert la masturbation pour la première fois puis l'orgasme

Il n'était pas question de partage à l'époque

Ni même d'attente d'un autre pour me délivrer

Je ressentais pour moi

Je me faisais plaisir

Entre deux sauts à l'élastique, un malabar Bi-goût et une partie de cache cache

C'était moi et mon corps et mes sens et mon plaisir

Cette adolescente-là

La petite vierge effrontée m'accompagne donc depuis 6 mois

Avec elle,

J'ai adoré re-développer mon odorat

Glaner les parfums ambiants, ne pas louper une occasion de planter mon nez dans les pistils des fleurs

(est-ce un viol de butiner ?)

Me délecter de tous les légumes, fruits, fromages, vins, délices qui frôlaient aussi mes papilles, tournaient dans ma bouche, entraient dans mon gosier

Tomber bras en croix de certains repas préparés avec amour

Et aussi en prendre plein les mirettes de beau, de lumières, de petits riens qui font monter les larmes comme des gouttelettes d'eau capturées dans une toile d'araignée, une pluie de feuilles d'érable en confettis sacrés

Sentir, goûter, voir puis entendre

Yeux fermés, se délecter du ronron d'une vache qui coupe l'herbe avec ses dents, dans la nuit frémir à chaque hululement de la chouette en forêt, la chair de poule au chant d'une rivière

Pour le toucher enfin, peut être le meilleur, je me suis offert le luxe de marcher pieds nus le plus souvent possible. Dans la mousse, dans des lacs en montagne, sur des galets, du sable

J'ai passé ma main partout où la loi me l'autorisait

# Balance tes pores là ils ont envie de dévorer le monde

La vierge en moi a donc préparé le terrain

Pour que mon corps ressente à nouveau la joie de rentrer en connexion avec le vivant

Animal, végétal, minéral

Air, feu, eau, terre

Ne restait plus qu'à retrouver le chemin vers "l'autre"

Celui de mon espèce

Humain

En l'occurrence homme

Malédiction oblige

Je n'ai rien forcé

Mais l'évidence s'est présentée à moi

Un jour, j'ai découvert un homme qui proposait de masser

Sans intention autre que celle du toucher

Et de l'éveil des sens

Bon à ce stade de mon texte je dois préciser

Que je ne raconte pas cela pour déballer ma vie

Plutôt pour partager

Et qui sait peut être

Aider d'autres que moi

Mes sœurs

A cheminer sur leur propre route

Cette route vers la réappropriation de soi présente souvent des lacets comme une petite ascension en montagne

ça serait trop facile si c'était l'auroroute Vinci avec Magnum Chocolat Amandes à la sortie 14, non ?

Encore que ça peut l'être

A chacune de trouver sa voie

La mienne en tout cas a nécessité de sortir en premier de ma fameuse zone de confort

Car l'homme en question à qui j'ai confié mon corps était tout d'abord beau

Au dedans et au dehors

Et disons que ça change

Parce qu'avec ma paralysie de naissance, je ne me suis jamais vraiment accordée la possibilité de choisir cette beauté parmi mes amants

Je veux dire les deux à la fois (# coucou mes exs !)

Premier lacet de la montagne :

La beauté chez les autres et en moi

Aujourd'hui, je la choisis

L'homme en question demandait également de l'argent pour sa prestation

Normal, me direz-vous

Mais une somme non-négligeable pour moi

Genre "mais c'est de la folie, tu pourrais t'acheter un Magimix avec cette somme et il te servirait toute ta vie !"

Il a fallu que je trouve cet argent en activant le mode "abondance"

J'ai travaillé sur plusieurs missions

Je me suis donnée les moyens pour m'offrir ce cadeau

Et en miroir j'y ai découvert

Ma valeur

Troisième virage

L'homme en question n'avait pas de lieu pour recevoir

Il a fallu que j'en trouve un alors que je vis chez mes parents en ce moment

J'ai donc dû exprimer que j'avais besoin d'aide

A mes amies si précieuses. A mon amie toujours là (merci toi).

J'ai appris à demander

Et j'ai reçu sans contrepartie

Juste pour qui je suis

Plaisir d'offrir, joie de recevoir

C'est écrit sur les paquets cadeaux

Et cette harmonie est un trésor

Allez on continue de monter

L'homme en question laisse le choix d'être nue. Ou pas.

Le choix de démarrer face à face. Ou pas.

De caresser telle partie du corps. Ou pas.

En résumé

L'homme en question laisse le choix

Et nous, femmes, sommes si peu habituées à le saisir

(le choix, pas l'homme)

Toujours camouflée sous notre âme de caméléon

A se plier aux autres, à servir, à répondre aux injonctions

A se sacrifier pour le clan ou la cause

Que nous ne savons plus ce qui est bon ou pas pour soi

Là où commence le plaisir et où s'arrête l'inconfort

Surtout quand on a passé sa vie dissociée

A faire des listes de courses au lieu d'écouter les messages du dedans (cystite après chaque pénétration ou presque, plexus serré, dos vouté)

Ce choix fait à mon corps

Dans ses bras

Je l'ai saisi à pleines mains

En slip lui et moi

Et face à face

Égalité, balle au centre

Bon alors nous voilà au sommet

Et au sommet

L'homme en question prend son temps

Écoute, effleure, s'adapte sans juger

Loin, loin de toute sexualité

Du bout des doigts

Au creux des lèvres

Depuis le fond du cœur

Il permet de découvrir à 45 ans ce que veut enfin dire

-- FAIRE L'AMOUR --

Dans cet espace de confiance

Où aucun geste n'ira réveiller

L'enfant blessée

L'adolescente violée

L'adulte dominée

Faire l'amour pour

Révéler à la femme que je suis

Ma délicatesse

Ma douceur

Mon élan de vie

Et faire enfin honneur à mon corps

Le temps est passé à la vitesse d'un frôlement

Et pourtant mon cadeau a duré plus de quatre heures

Dans cette parenthèse de sensations

Je me suis tout simplement déposée dans tes bras

Toi, l'homme au parfum de rose

Et j'ai ressenti pour la première fois peut être

Ce que pouvait être le masculin soutenant

Ce socle terrestre

Fragile, faillible autant que solide

Qui transcende la violence en flux de vie

Qui se présente sans intention et sans attente

Avec la seule volonté de se mettre au service du féminin

Pour le célébrer, le magnifier

Permettre de me - de nous - révéler enfin

Créatives, instinctives, animales, sauvages

Merci infiniment pour tout ça

Daniel Warnier

Bon ok,

On dirait un peu la scène de la belle au bois dormant

Qui a attendu 45 ans pour se réveiller de son châtiment

Et qui finit par en sortir grâce au baiser du prince

Peut-être

Et je m'en fous

Parce que je sais au fond que Daniel n'a été qu'un passeur pour me révéler à moi-même

Que c'est avant tout un cadeau que je me suis fait

Pour célébrer mon courage

Parce qu'avant ça, je ne suis pas restée en étoile de mer, passive, à attendre qu'un sapiens sapiens doté d'un pénis - si princier qu'il soit - me sauve

Depuis des mois, je retrouve mon corps, je fais du sport, je sniffe tout ce qui passe à ma portée pour vibrer à nouveau, je lis, j'écoute des podcasts sur les rapports de genre, l'emprise, l'inceste, la volonté de changer, la poésie du vivant

J'essaye de trouver les mots justes pour continuer à écrire à un détenu qui a violé sa belle-fille de ses 8 à ses 16 ans, je n'y parviens pas et continue d'y croire malgré tout,

A côté, pour la gamine et pour nous toutes, je tente de me faire du bien, d'apaiser mes propres souffrances

En deux mots, je guéris

Je pâtisse tendrement

Un gâteau d'amour pour soi

A coup de douceur chantilly et de pardon chocolat

Sur lequel Daniel a été la cerise

Rouge baiser

Grâce à tout cela

Et grâce à lui

Pour la première fois, j'ai rencontré aujourd'hui la belle femme que je suis

Amochée, fatiguée et ridée mais si tendre, sensuelle et remplie d’amour

Coucou toi, ça faisait longtemps, tu m'avais manquée

Alors je sais que dans le lot de ceux qui lisent mes aventures rocambolesques

Sommeilleront certainement des vampires en délectation d'histoires de fesses ou d'impudeur

Qui seront les premiers à me sortir

"ça ne se fait pas de parler de sa vie privée comme ça"

Oui bon à force, vous êtes habitués non ?

Le truc ne devrait même plus vous choquer

Et puis il ne s'agit pas d'histoire de fesses mais de coeur

Sans compter que les gens qui jugent ne me font plus peur

Si j'ai écrit tout ça et si vous avez lu jusqu'ici

C'est pour vous dire ceci

Mes sœurs,

Sachez-le

Nous sommes sensationnelles

Et tous les moyens sont bons pour pouvoir faire vibrer nos corps

A l'écho de leur beauté

Dans la grande danse des vierges effarouchés, des compulsives de listes désabusées, des masturbatrices à couettes, des guerrières cabossées

Et dans ce grand bal, je veux encore croire que les hommes parviendront peu à peu à nous emboiter le pas

Peut-être parce qu'au début, nous tournerons le dos à la plupart

Façon Adèle Haenel « On se lève et on se casse » de tous les endroits où l’on n’est pas respectée, entendue, acceptée

Les chiennes-caméléons, qu'on se le dise à présent, c’est pour les cons

La plupart des hommes, je suis d'accord, ne mérite même pas qu'on s'y intéresse

Mais par pitié, ne jetons pas tous les bébés blessés avec l’eau du bain

Les hommes ne sont pas tous issus du même panier de crabes

Je veux en tout cas y croire au risque de tomber dans un cynisme morbide

Et j’y crois

Parce que je les reconnais ceux qui m’aident sans contrepartie

A devenir plus forte

En mécanique, en construction, en art, en tout un tas de choses

Qui me permettent d'être fière de moi et autonome

Pitié donc pas tous à la poubelle jaune

Beaucoup oui mais pas tous

Sans ça c'est la guerre qui gagne

C'est la haine qui domine

Sans ça on revient à la case départ

De nos petits jeux de pouvoir

Après avoir fait l'amour ce matin

Je suis revenue dans le monde

Un quinqua-dégénère doté d’une grosse montre au bout du bras klaxonnait dans les embouteillages avec son SUV

J'ai récupéré mon camping-car chez un garagiste qui avait dix calendriers de femmes à poil accroché au-dessus de son établi dont deux d'entre elles qui montraient les parties intimes de leur carrosserie à tous les clients

Un groupe d'adolescents se donnait des coups dans les muscles entre eux à la pompe à essence où ils faisaient le plein de leur mob' avec lesquelles ils sont partie en roulant des mécaniques

Un agriculteur sur son tracteur déversait des produits chimiques sur la terre nue et délabrée d'un champ en bord de route

Le monde était comme je l'avais laissé

ça puait le goudron, la clope, le pétrole et la virilité

Pendant ce temps

Moi je sentais la rose

J’avais la peau douce

Et le cœur léger

Et c’est bien suffisant pour croire en la vie

Quand on vient juste d’y renaître

Linda

17-09-2025

Pour celles (et ceux) qui veulent s'offrir l'immense privilège de se faire du bien, n'hésitez pas à contacter Daniel (qui en plus d'être beau possède le même prénom que mon chanteur préféré)

3/ Commentaire d'Hervé :


J'ai reçu aujourd'hui un massage de Daniel; qu'en dire?

Déjà le challenge, en tant qu'homme, était de recevoir un massage donné par un homme et totalement nu. Une grande confiance et un abandon sont devenus l'évidence.

L'énergie de ce massage fait rentrer de plein pied en soi, dans la globalité du corps, facilité par les mains de Daniel, toujours en mouvement, soit dans l'effleurement, soit dans la profondeur, dans un savant dosage.

Aucune rupture dans le mouvement, même dans les changements de position.

Dans cet écrin de présence, le mental est inclus, sans prendre toute la place, et fait corps avec ce mouvement continu, juste en revenant dans le cœur et dans le corps.

En tant qu'homme, j'ai pu accueillir en toute confiance les moments où Daniel était en présence avec mes parties génitales, qui somme toute, en la circonstance, étaient une partie du corps, sans nier ce qu'elles représentent.

Au delà des attentes, c'est avec une grande simplicité que se sont vécues ces 3h de massage dans ce mouvement continu, comme un seul instant.

Difficile de mettre des mots sur cette expérience-imperience organique qui n'est autre que le mouvement de vie en toute chose ; un moment presque ordinaire dans un espace hors du temps.

Je suis heureux d'avoir écouté l'élan de m'offrir de prendre soin de ce corps-temple.

En tant qu'être dans un corps d'homme, j'ai vu des tabous, qui s'y rattachent, se dissoudre comme fumée dans le vent ; une belle occasion pour diviniser notre matière.

Les mots ne remplacent pas l'authenticité de ce corps à corps, ou même l'ennui exprimé par le mental fait partie du voyage.

J'ai découvert que même dans cette intime proximité du corps de Daniel, je restais dans mon intégrité.

Donc un grand Merci Daniel et à moi de m'être autorisé ce cadeau.

Hervé


4/ Commentaire de Marina :


Je prends enfin le temps de faire un retour sur l’expérience que j’ai pu vivre il y a quelques jours. Pour commencer, je ne nommerais pas cet espace massage tantrique mais soin ou rituel tantrique.

Je te remercie d’être venu jusqu’à moi, d’avoir effectué un crochet sur ta route. Je me remercie de m’être permis de t’accueillir dans mon antre, mon cocon de vie. J’ai également ouvert un espace à l’intérieur de moi, un espace sacré de liberté, une autorisation à être, à recevoir, à laisser couler la vie.

J’ai vécu ce soin comme un voyage intérieur. Je me suis sentie honorée, vue, reconnue, sacralisée. J’ai aimé sentir mon corps vibrer sous tes doigts. J’ai aimé ton toucher doux mais aussi présent et contenant. J’ai reconnecté avec une certaine forme de sensualité dans laquelle je ne me sens ni jugée ni mise dans une case.

C était plaisant pour moi de simplement recevoir un toucher sans intention, d être focus uniquement sur ce que je ressens, de ne pas me soucier de l’autre, de ce que l’on attend de moi, de ce que je dois faire pour faire plaisir à l’autre. Juste recevoir, accueillir, jouir de ce qui m’est offert.

Je ressens l’espace de mon cœur un peu plus ouvert. Ma respiration est plus ample et plus fluide. Je me sens nourrie profondément. Je crois que mon besoin d’intimité sans sexualité, sans enjeu, a besoin d’être mieux nourri au quotidien. Et ça c est mon job aussi que de poser les choses dans mes relations.

Le tantra m’a amené à un douloureux constat. La sexualité était pour moi une monnaie d’échange contre un peu d’attention, d’amour, de validation, de reconnaissance d’un homme. Je me suis hyper sexualisée, je ne savais même pas ce que j’aimais ni comment fonctionnait mon corps. J’étais entièrement tournée vers le plaisir de l’autre. Mon propre désir était conditionné par celui de l’autre. Je me suis perdue, je me suis niée. Au fil des stages, au fil des jours, j’apprends à écouter mes ressentis, à laisser faire mon corps. La phase de déconstruction/reconstruction de mes schémas relationnels est en cours. Et comme je te disais je ne peux ni ne veux revenir en arrière.

Ce soin tantrique a été un pas de plus vers moi, vers une sexualité plus authentique, vers un regard bienveillant sur moi, mes désirs et mes besoins.

J’aurais tellement de choses à dire mais je vais m’arrêter là. Je te remercie infiniment pour toute l’attention, la présence et l’amour que tu m’as donné. Mon corps vibre et mes larmes coulent. Je suis émue en me remémorant cette belle expérience.

Je ressens énormément de gratitude et d’amour

Simplement merci

Love

Marina


5/ Commentaire de Yannick


Un futon, tel un lit de lumière. Un regard de silence et d'écoute. Des mains aux doigts d’espérance. Daniel Warnier, âme frère vagabond a éclairé en moi ce qu'il reste de jour dans le noir, a fait vibrer la juste distance qui permet à l'espace de s'ouvrir entre lui et moi, entre moi et moi, et a fait danser l'amour avec des larmes, des joies, des vibrations, des éveils jusqu'ici inconnus. Daniel Warnier est un cadeau. Un être à part.

Yannick


6/ Commentaire de Vivanne :


Il y a presque un an jour pour jour, j'ai fait une magnifique expérience, une magnifique rencontre. Un massage Tantra. Ce massage Tantra donné avec beaucoup d'amour et de douceur par Daniel Warnier a été une renaissance. Entre ses mains, ses bras son être j'ai été rendue à la vie, je me suis rendue à la vie. Depuis j'en ressens encore les effets, les choses s'ouvrent, se fluidifient. J'accepte mon être dans son entièreté, dans sa globalité. J'aime mon "enveloppe vaisseau" à travers tous les changements qu'il traverse, dans tout ce qu'il a, à me transmettre. Je m'accueille dans la pluralité des ressentis, des sentiments, des pensées, des résistances, des vulnérabilités des réalités qui me traversent. Daniel a donner à mon corps adulte et vieillissant cette reconnaissance qu'on ne lui donne que quand nous sommes petits. Je me suis sentie "être une belle humaine". Ce ne sont pas seulement 3h de massage, que j'ai reçu. En me laissant porter par le mouvement de ses mains, de ses bras sur moi en m'y abandonnant en rencontrant Daniel, je me suis rencontrée pleinement. Et je vais te dire Daniel si tu lis ce texte ça continue, je continue . Tu sais cette phrase sur mon miroir dans la salle de bain elle n'y est plus, car maintenant je le sais . Vivianne 7/ Commentaire de Sarah :


Esquisse de retours par les mots, pour partager les ressentis de ce voyage intérieur, entre les mains de Daniel Warnier.

Un voyage où le temps se suspend. Un voyage qui commence avant même le contact peau contre peau. Un voyage à l'intérieur de soi.

Il est des espaces que l'on effleure parfois du bout des doigts. Ici, c'est par les mains, par le torse, par le corps tout entier que cette porte vers l'intérieur s'est ouverte. Je me suis offerte le présent d'un temps pour moi, d'une reliance à mon corps, à mes corps. Je suis les signes qui me sont envoyés. J'ai eu la joie de rencontrer la rayonnante peintresse Marion Prêtre il y a maintenant plus d'un an, j'ai senti nos résonnances, nos vibrations en échos. Je porte cette femme, cette mère auprès de moi, dans mon coeur. Et lorsque j'ai lu ses mots, son témoignage sur le massage reçu par Daniel Warnier, j'ai su qu'un jour je m'offrirai cette rencontre. Avec lui, avec moi.

En pleine confiance, j'ai fermé les yeux, pour les ouvrir en moi. Qu'il est bon de ressentir cette confiance à accueillir, à recevoir.

................

Ce témoignage ne détaille pas le déroulé de ce massage, mais effleure le voyage intérieur dans lequel j'ai pu plonger.

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Une vague m'emporte, me voici au creux de l'océan, je glisse parmi les algues, je sens mon corps comme suspendu, contenu, soutenu. Libéré, mon esprit s'évade. Et c'est un défilé d'images et de ressentis qui m'invite toujours plus loin, plus en subtilité, en profondeur. Mon souffle est le cordon ombilical entre mon esprit et mon corps. Arrive une lumière bleutée, qui prend forme. Vive, scintillante, d'un bleu soutenant. Aujourd'hui, mes visions se sont teintées de bleu, ouvrant la porte au vert, au violet et d'autres couleurs. Première vision empreinte de couleurs. J'accueille avec joie ce présent. Je poursuis le voyage, et me voici plongée dans une immense lumière, je me sens chez moi, dans mon origine, dans le ventre de la source. Je me vois sortir de cette nappe lumineuse, reliée par des fils de lumière qui coulent en mes veines. A mes côtés, je vois ma fille descendre de cette même source lumineuse, me rappelant que nous sommes tous enfants de la lumière. Je ressens alors en moi l'essence de cette phrase de Khalil Gibran "Vos enfants ne sont pas vos enfants." Le lien qui nous relie est celui de la source, le même qui me relie à chaque être vivant sur cette terre. Humain, animal, minéral, végétal. Défilent ensuite des visages déformés, des scènes de violence. J'ai d'abord ressenti la crispation en moi, de ne pas vouloir accueillir ces images dans ce temps que je m'offrais, cet espace de "détente". Puis j'ai lâché. L'invitation du jour étant à la réception. J'ai pu alors ressentir et accueillir ces présences difformes, poignantes près de moi, sur moi... sans porter de jugement. Ces violences n'étaient plus ni du côté du bien ou du mal, ces deux états séparés avaient disparus. Je les observais sans intention. Être là, côte à côte. Bien d'autres ressentis, langues étrangères, sensations et images vont ponctuer ce voyage. Je les porte aujourd'hui en moi, comme un présent.

Ce voyage se dépose petit à petit et je perçois les transformations dans mon corps, dans mes ressentis, mes actions du quotidien. Ma danse, mes caresses, mon regard se savent transformés. Ce massage a été une initiation. Je ne cherche pas à comprendre ce qui a bougé, ce qui bouge encore. Je ne cherche pas et c'est ainsi que je peux accueillir. Daniel. Je te remercie pour le calme de cet embrasement. La force au coeur de la douceur. Pour l'union du vide et du plein. Pour le bleu.

"Est, ouest, sud ou nord, il n'y a pas de différence. Peu importe votre destination, assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourez le monde entier et au-delà." Elif Shafak Daniel propose plusieurs massages. Je me suis offerte le massage tantrique "illimité". Il utilise le terme "tantrique" pour permettre plus de clarté sur la proposition, mais c'est au-delà (et surtout, à ne pas confondre avec bon nombre d'autres propositions qui se réclament de cette même appellation). Ce massage est avant tout dans la justesse et la présence, dans le lien au corps et au coeur.

Sarah





 
 
 

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